5 étudiants de l’École d’ingénieurs participent aux Startech’s Days !

À Pierrard-Virton, 5 étudiants ont participé aux Startech’s days des Worldskills Belgium au mois de novembre. À l’Hénallux Virton, on est fiers d’avoir des étudiants qui osent, qui se challengent, qui testent leurs compétences !

Qu’est-ce que c’est ?

Les startech’s days sont des compétitions de métiers techniques et technologiques. Ce concours leur permet de challenger leurs compétences techniques. À la clé : les jeunes médaillés auront peut-être la chance de participer au prochain Worldskills, la compétition mondiale, qui aura lieu à Lyon en 2024, en intégrant la Belgian Team.

Quels métiers ?

6 secteurs sont représentés aux Startech’s Days. Sans surprise, nos jeunes se sont illustrés dans le secteur… Industrie ! Ce sont les métiers « Mécatronique » et « Intégration robotique » qui les ont vus concourir.

Une mise en avant des métiers techniques

La compétition avait lieu au Ciney expo. Près de 10 000 visiteurs sont venus pendant les 3 jours de compétition et ont pu découvrir des métiers parfois peu connus.

À la rencontre de 3 d’entre eux…

Thomas Wathelet, Arnaud Quinet et Kilian Georges sont en 1re année de Master, après une passerelle depuis un bachelier en automatisation ou en électromécanique.

Ils ont tous commencé le concours avant d’arriver à Pierrard.

Comment on décide de s’inscrire à ce concours ?

Arnaud en avait entendu parler à l’école (ndlr : en Automatisation à l’IESN), et une de ses enseignantes l’avait incité à participer. C’était déjà sa 2e participation dans la catégorie « intégration robotique ».

Kilian, après en avoir entendu parler à l’école, s’est vu défier par un copain ! Il s’est inscrit pour représenter le métier « mécatronique ».

Thomas était en Électromécanique à Seraing, et c’est le frère d’un ami, lui-même déjà médaillé du Worldskills Belgium et diplômé de l’Hénallux Seraing, qui lui a aussi lancé le défi. Et il a choisi naturellement la mécatronique.

En dehors du défi, qu’est-ce qui est motivant ?

La réponse est unanime : c’est une belle ligne sur le CV !

Cela permet de confronter ses compétences avec d’autres personnes. On apprend à gérer le stress, on développe ses soft skills.

Mais aussi : la qualité des formations reçues en préparation du concours. Si malheureusement et exceptionnellement, le métier mécatronique n’a pas pu en bénéficier cette année, c’est une belle opportunité de recevoir des formations de pointe par des experts en la matière.

Pour l’intégration robotique, c’est directement chez Fanuc (ndlr : la marque des robots) à Malines qu’ils ont passé 4 jours de formation.

Pendant la compétition, les jurys donnent des points, mais pas seulement. Les erreurs commises sont expliquées, on peut s’améliorer et surtout comprendre ce qui est attendu dans la cotation. Les experts donnent volontiers des conseils.

Et le jour J, comment ça se passe ?

En intégration robotique, par exemple, il y avait 2x3 heures d’épreuves. Il fallait faire un montage sur une cellule robotique, et la programmer. Tout cela avec du bruit, des enfants tout autour, et la pression du regard extérieur sur ce qu’on fait !

En mécatronique, il avait environ 4 heures d’épreuves par machine : c’était dur. Les compétiteurs travaillaient des stations Festo sur lesquelles il y avait une partie montage mécanique, électrique et pneumatique, puis une programmation.

Autre difficulté dans cette catégorie : travailler en binôme ! il faut confronter les idées, faire des choix… parfois, cela crée des tensions.

Et à la fin du chrono… 3, 2, 1… tout le monde lève les mains !

Un podium ?

Nos étudiants ne sont pas tous monté sur le podium. Parfois, ça s’est joué à peu : on peut être 4e mais à 1 petit pourcent à peine du 3e…

Mais qu’importe finalement… est-ce que l’expérience n’en vaut de toute façon pas la peine ? 😊

 

Merci aux 3 étudiants qui ont pris le temps de nous raconter leur expérience !

  

Photos: Page Facebook Worldskills Belgium et photos personnelles

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