Bienvenue au Département pédagogique de Bastogne !
Notre Département pédagogique fait partie de la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Hénallux).
Nous organisons des études pour devenir institutrice ou instituteur préscolaire (section 1) et primaire (section 2).
Ces études durent quatre ans (trois années de Bachelier + une année de Master). Pour vous faire acquérir la maîtrise des compétences nécessaires au métier d'enseignant, la formation couvre notamment les domaines suivants : connaissances pédagogiques et socioculturelles, ateliers de formation professionnelle, stages pratiques d'enseignant en situation réelle, connaissances disciplinaires et interdisciplinaires, psychologie du développement et techniques de gestion de groupe, appropriation d'une démarche scientifique de recherche...
À taille humaine et dynamique
Située en plein coeur de la Province de Luxembourg, Bastogne est un centre dynamique. Outre les nombreux commerces, diverses associations y sont présentes, comme des clubs de sport, un centre culturel, etc. C’est aussi une ville jeune vu le nombre d’étudiants qu’elle regroupe.
Notre Département pédagogique est une école à taille humaine, qui se situe au centre de la ville à proximité de tous les loisirs qu'offre celle-ci.
Mais surtout, Bastogne est une zone d’enseignement privilégié
- Parce que le concept de classe rurale a toujours été à la pointe de la pédagogie.
- Parce que, en Luxembourg, une école «ouverte sur le réel» prend tout son sens.
- Parce que différenciation et autonomie sont les concepts vitaux des classes multiples.
Enseigner en Province de Luxembourg est donc un privilège pour qui s’y est préalablement formé. C’est ce que propose notre Département pédagogique.
Département pédagogique de Bastogne
Rue du Sablon 47
6600 Bastogne
Tél. +32 81 47 99 00
pedagogique.bastogne@henallux.be
Direction
Directrice du Département pédagogique de Bastogne
Tél. +32 81 47 99 01
E-mail: christine.vandenhooft@henallux.be
Secrétariat
Général
Julien Lotin
Tél. +32 81 47 99 00
E-mail : julien.lotin@henallux.be
Etudiants
Tamara DEL GALLO
Tél. +32 81 47 99 02
E-mail: tamara.delgallo.francois@henallux.be
Anne LEBOUTTE
Tél. +32 81 47 99 03
E-mail: anne.leboutte@henallux.be
Aide sociale, psychologique et financière
Aurélie DURVAUX
Psychologue
service.psychosocial@henallux.be
Eve-Marie D'AURIA
Intervenante sociale
Tél. +32 471 06 34 45
eve-marie.dauria@henallux.be
Centre multimédia
E-mail: bibliotheque.bastogne@henallux.be
Tél. +32 81 47 99 05
E-mail : sandrine.didier@henallux.be
Tamara Del Gallo
E-mail : tamara.delgallo@henallux.be
Coordinations
Relations internationales
Journée Portes Ouvertes
- Samedi 29 mars 2025, de 9h à 16h
- Samedi 28 juin 2025, de 9h à 16h
- Vendredi 5 septembre 2025, de 9h à 14h
Pour des renseignements supplémentaires vous pouvez prendre contact avec le secrétariat au +32 (0)81 47 99 00 ou le secrétariat des étudiants au +32 (0)81 47 99 02
Inscriptions
Les inscriptions se font en ligne à partir du 16 mars : comment s'inscrire ?
Cours Ouverts
Les cours ouverts seront organisés du 24 au 28 février 2025. Pour participer, vous pouvez contacter M. Stilmant à l'adresse mail : nicolas.stilmant@henallux.be
Il est possible de participer à des cours ouverts sur demande au secrétariat des étudiants.
Visite virtuelle
Visitez notre département via une expérience en réalité virtuelle, visite à 360°... découverte des locaux, exploration des bâtiments
Journées Portes Ouvertes - Cours ouverts
Journée Portes Ouvertes
- Samedi 29 mars 2025, de 9h à 16h
- Samedi 28 juin 2025, de 9h à 16h
- Vendredi 5 septembre 2025, de 9h à 14h
Cours Ouverts
Les cours ouverts seront organisés du 24 au 28 février 2025. Pour participer, vous pouvez contacter M. Stilmant à l'adresse mail : nicolas.stilmant@henallux.be
Les dates des prochains cours ouverts sur trouve sur cette page : Cours ouverts
Centre Multimédia
Ouverture
Du 14 septembre au 30 juin du lundi au vendredi de 8h30 à 12h50 et de 13h30 à 17h00.
Catalogue
Vous trouverez toutes les informations concernant les conditions d'accès et de prêt sur notre catalogue - Docénallux
Logements
KOTS LE SABLON Logements Kots « le Sablon » asbl
kots destinés aux étudiants poursuivant des études supérieures à la Haute École
LOGEMENTS en ville - BASTOGNE
À la découverte du métier d'enseignant
À travers cette vidéo humoristique tournée dans un de nos départements, vous pouvez découvrir le métier d'enseignant. Un métier, tout autant qu'une vocation, en constante évolution !
Projet Mer 2023
Chaque année, au mois d'octobre, les étudiantes et étudiants de 2e année primaire (section 2) participent à un projet multidisciplinaire à la mer du Nord.
Les professeurs de plusieurs disciplines (géographie, histoire, éducation corporelle, éducation musicale, psychopédagogie) et les étudiant.e.s partent quelques jours pour un séjour en immersion.
Les classes vertes, qu'elles se déroulent à la côte belge, en forêt ou encore à la ferme, sont un incontournable dans les écoles fondamentales. Elles sont l'occasion pour les élèves de découvrir un milieu différent de celui dans lequel ils évoluent aux quotidiens, d'observer, de comparer avec ce qu'ils connaissent et ainsi de mieux comprendre. Mais comment prépare-t-on une sortie sur le terrain ?
Quoi de mieux pour des enseignants, au final, que de se mettre dans la peau de leurs futurs élèves afin de percevoir tous les enjeux liés à ces sorties pédagogiques ? Et surtout de voir les nombreux liens entre les disciplines !
Se promener le long des dunes, c'est observer un paysage qui est complètement différent de celui de l'Ardenne, qui partage pourtant une Histoire commune avec l'ensemble de la Belgique, mais qui a donné lieu à d'autres manières de la vivre, d'autres professions, d'autres activités professionnelles ou de loisirs, d'autres modes de mobilité.
C'est aussi partir à la rencontre d'une culture, et pouvoir articuler les différentes découvertes dans des animations à destination des élèves.
Et parce qu'un voyage scolaire est toujours un moment de rencontres, de partages et surtout de convivialité, quoi de mieux, fin octobre, d'organiser une soirée Halloween tous ensemble.
Ça se passe dans notre département
Le kamishibaï, un outil d’apprentissage « multifonction »
Le kamishibaï (qui signifie littéralement « théâtre sur papier ») est un genre narratif japonais ancestral qui présente bien des richesses pour une exploitation auprès de divers publics et dans des structures tant scolaires qu’extrascolaires. Depuis quelques années, les étudiants de Bac 2 instituteur primaire de la Hénallux Bastogne ont l’occasion de découvrir les multiples exploitations pédagogiques de cet outil au niveau des disciplines comme le français et les maths, par exemple, mais aussi au niveau des compétences transversales.
Focaliser l’attention
Aux premiers abords, l’utilisation la plus « naturelle » du kamishibaï semble être un emploi comme support pour des activités d’écoute. En effet, Karin VanVeldhuizen[1] définit le kamishibaï comme « une technique de conte dépendant de quatre éléments : une histoire en images, un castelet, un conteur et un auditoire. Ces éléments sont délicatement interactifs pour provoquer deux caractéristiques importantes du kamishibaï : la profonde concentration sur les contenus de l’histoire, et la solidarité et l’amitié entre les personnes présentes ». L’outil est donc adapté pour poser des conditions propices à l’attention et à l’écoute active. Sa présentation matérielle (sous forme de pages illustrées séquencées) se prête facilement à des activités telles que l’anticipation, la réflexion sur la chronologie, l’association de l’image et du texte mais aussi à un travail sur l’inférence ou sur l’argumentation. Et pour agrémenter l’écoute d’une touche d’outdoor Learning et d’éducation physique, on peut s’inspirer de l’histoire du kamishibaï[2] et proposer aux élèves un parcours vélo ponctué de récits et activités d’écoute (projet « kamishibike » - 2015)
Soutenir l’expression orale
Mais ce n’est pas tout ! Le kamishibaï se révèle également un outil très intéressant pour travailler les autres champs du français (parler, lire, écrire). On travaille les paramètres de la voix mais le « théâtre de papier » se montre aussi particulièrement intéressant comme support de médiation pour soutenir des locuteurs qui se sentiraient moins à l’aise avec l’expression orale. Deux projets ont été menés dans ce sens : l’un en classe de maternelle (projet « Expression ») et l’autre auprès d’élèves primoarrivants (projet « Je me présente »). Dans les deux cas, le kamishibaï représente un médiateur utile pour faciliter la prise de parole dans des situations qui pourraient se révéler insécurisantes (public large, plus âgé ou plus « compétent »).
Écrire individuellement, produire collectivement
En lecture-écriture, le kamishibaï est tout indiqué pour découvrir un genre accessible et qui se prête facilement à un projet collectif d’écriture. Il est possible d’adapter un album en kamishibaï ou d’inventer un nouvel épisode/une nouvelle fin à une histoire mais aussi de s’inscrire dans un projet de production écrite de A à Z comme la réalisation de kamishibaïs sur base de contes traditionnels ou kamishibaïs collectifs à partir d’une contrainte créative[3]. Le découpage par planches permet de réduire la charge individuelle de travail tout en permettant à chacun de s’inscrire dans un véritable travail de coopération et de production collective
Pratiquer les mathématiques
Pour pouvoir exploiter un kamishibaï, il faut évidemment un butaï (chevalet servant de support). La construction d’un butaï est évidemment motivante puisqu’elle permet à chacun d’avoir son propre matériel pour conter. De plus, comme le butaï est le premier contact visuel du public, la motivation est doublée : chacun s’applique à construire un beau butaï. Ainsi, sont développées des compétences transversales (individuelles, organisationnelles, collaboratives…) mais de nombreuses compétences mathématiques sont également nécessaires : le calcul de la superficie et du prix avant de commande, la précision du tracé, de la coupe, le respect de la perpendicularité, du parallélisme, des mesures vont permettre un bel assemblage, efficace et harmonieux. Les étudiants apprennent aussi à utiliser les mathématiques avec des outils plus adaptés que les instruments de mesure scolaires : un gobelet pour tracer des arcs de cercle identiques, une grande latte métallique, une équerre de menuisier, la superposition des planches de bois pour vérifier l’égalité des mesures, poncer pour raccourcir légèrement… Ils transfèrent donc des connaissances théoriques de géométrie et de grandeurs dans une situation réelle et fonctionnelle.
Réinventer les mathématiques
Par ailleurs, le kamishibaï se prête également à une exploration approfondie de la théorie par la mise en mots et en images de concepts parfois ardus. Par la création d’histoires, les élèves vivent une véritable « activité mathématique » comme celle qu’exerce chaque mathématicien (ou chaque scientifique). C’est la recherche de sens, de compréhension qui amène le jeune matheux à se questionner, se tromper, consulter des manuels, creuser, se poser des questions et ainsi se perfectionner et s’approprier véritablement la matière.
Ceci permet aussi une autre approche des mathématiques. Ce qui manque encore trop souvent dans notre enseignement des mathématiques officielles, c’est le manque de place pour la créativité au cours de math. Tous les mathématiciens parlent de cette créativité et la mettent au cœur de leur activité, peu de place lui est faite dans notre enseignement. Comme le dit David Bessis[4], en résumant Descartes, Einstein, Thurston, Grothendieck et d’autres : « L’imagination n’est pas une activité parasite qu’il faudrait réprimer […]. Elle est au contraire l’activité centrale qui rend possible notre développement intellectuel. »
Des compétences transversales
Au-delà des apprentissages précis de tel ou tel concept ou de telle ou telle compétence, les élèves sont amenés à développer aussi leurs compétences transversales : être créatif, entreprendre, prendre des initiatives, se connaitre soi-même, développer sa confiance en soi, s’ouvrir aux autres, travailler en équipe, argumenter, décider, poser des choix, coopérer, appartenir à un groupe, se responsabiliser, persévérer, être fier du produit fini et du chemin parcouru. Tout est là, il suffit de prendre quelques instants pour se poser avec les élèves et y réfléchir afin de les aider à développer ces compétences si utiles pour leur vie de demain.
Laurence Caprace, professeur de français
Sylviane Paquet, professeur de mathématiques
[1] In Montelle, E. (2007). La boite magique. Strasbourg, France : Callicéphale éditions. P.47.
[2] En effet, comme l’illustre l’album « le bonhomme kamishibaï » d’Allen Say, les « gaïtos » du début du XXe siècle se déplaçaient à vélo de parcs en villages pour y proposer leurs histoires et vendre leurs bonbons.
[3] Sur base d’une forme imposée (triangle rouge) ou d’un personnage de BD dans diverses postures, les participants imaginent une première planche (phase de divergence) avant de les organiser collectivement (phase de convergence) puis de rédiger individuellement une planche (mise en texte) et de corriger celle d’un autre groupe (révision).
[4] Bessis, D. (2002). Mathematica. Paris, France : Éditions du Seuil. P.332.
Sciences et techniques dès la maternelle ?
Découvrir des outils numériques, s’initier aux démarches de résolution de problèmes, appréhender le langage scientifique dès 2 ans et demi ? C’est le pari un peu fou auquel ont répondu huit enseignantes de préscolaire de la province du Luxembourg, quatre formatrices du département pédagogique de la Hénallux de Bastogne et les étudiants de Bac 1 instituteur préscolaire.
Un projet en deux volets
Le développement des STEAM (Science, Technology, Engineering Arts and Mathematics) dans la société, dans les classes (y compris celles de préscolaire !) et dans les programmes officiels[1] a conduit Angélique Mathieu, professeur de mathématiques, et Delphine Hanus, professeur de sciences en Haute École à proposer à des enseignantes volontaires de se joindre à elle pour un partage de pratiques autour de l’utilisation de ces outils en maternel. De septembre à mai, elles se sont retrouvées à raison d’une fois par mois pour prendre en mains différents outils et logiciels, pour partager leurs réflexions et expérimentations et pour construire des outils directement exploitables en classe.
En parallèle, les étudiants de Bac 1 Instituteur préscolaire ont également découvert différents outils STEAM dans le cadre des cours de mathématiques et d’AFP (Atelier de Formation Professionnelle). Ils ont ensuite conçu diverses activités destinées aux élèves de préscolaire et exploitant différents outils liés aux sciences et techniques (cf. ci-dessous). Les activités ont été testées dans les classes partenaires (de M0 à M3). À l’issue de cette journée, chaque enfant a reçu un diplôme de « Superhéros en sciences et techniques ». Au total, ce ne sont pas moins de 140 élèves des écoles de la région (Institut Notre-Dame de Bastogne, les écoles communales de Wardin et de Foy et l’école Saint-Bernard d’Arlon) qui auront bénéficié de cette initiation STEM. En outre, ces activités ont été remises en forme en vue d’être partagées sur le site Education out of the box, plateforme européenne d’échanges de pratiques autour du numérique (https://education-outofthebox.eu/).
Six outils mis à l’honneur
L’un des ateliers était l’occasion de découvrir le Blue-bot. Il s’agit d’un petit robot mobile qui se déplace selon les commandes encodées par les élèves pour atteindre une cible, éviter un obstacle ou réaliser tout type de parcours. Après un temps de manipulation libre et de vécu corporel, les enfants ont pu travailler l’abstraction et les bases de la programmation en essayant d’aider la « souris » à manger le fromage sans être attrapée par le chat
.
Un deuxième atelier exploitait le Turing Tumble. Bien que cet outil soit initialement prévu pour des enfants à partir de 8 ans, les élèves de maternelle ont pu à travers des défis progressifs s’initier à la pensée informatique tout en développant leurs capacités d’observation, de déduction et psychomotricité fine. De quoi se réjouir quand ils voient basculer et s’enchainer les billes rouges et les billes bleues comme ils l’avaient prévu.
Le troisième atelier portait sur des outils différents en fonction des classes. Plusieurs classes ont travaillé sur les engrenages. Par manipulation, par classement et par association, les enfants ont compris le fonctionnement des engrenages et leur usage dans divers objets du quotidien (essoreuse à salade, portionneuse à glace, chignole etc.).
Sur le même principe, une autre classe travaillait sur les leviers. Les enfants y ont découvert le principe de fonctionnement des balancelles, des ciseaux, des casse-noix ou des pinces à barbecue.
Une dernière classe a travaillé sur les engins de chantier. À partir de matériel Lego, les enfants ont développé leur habileté à suivre un plan et à concevoir des engins tels que ceux qu’on retrouve sur les chantiers. À eux de construire, transporter, démolir, se rêver conducteur ou conductrice de bulldozers ou chef.fe de chantier !
Pour finir, les enfants ont terminé la journée en structurant et en partageant leurs apprentissages via la création d’un livre numérique. En utilisant le site Book Creator, ils ont inséré des photos, des vidéos, des commentaires audios ou écrits et conçu et édité LEUR livre virtuel.
Une dynamique plus large
Le contexte particulier du département pédagogique de Bastogne permet un contact facile et privilégié avec les acteurs de terrain de différents niveaux et favorise une vision transversale de la formation et des apprentissages. Dès lors, d’autres projets ont été mis en place pour répondre à des demandes autour des sciences et techniques. Ainsi, les futurs régents en mathématiques et sciences ont mis en place des stages d’initiation aux STEAM dans les écoles suivantes : l’Institut Notre-Dame Séminaire et de l’Institut Communal d’Enseignement Technique de Bastogne, mais aussi de l’Institut Saint-Michel de Neufchâteau. Hormis la découverte des STEAM, un autre objectif était de promouvoir l’apprentissage technique et ses filières sans différence de genre. Ce dernier sera reconduit l’année prochaine pour répondre à une demande de la ministre Glatigny.
En outre, l’objectif final était de proposer des formations complémentaires aux enseignants pour soutenir directement la mise en place des nouvelles compétences en formation manuelle, technique, technologique et numérique. Le certificat complémentaire « Let’s STEAM ! » organisé dès maintenant en partenariat avec l’université de Namur, Hénallux, Technobel, le pavillon et Form@Nam n’est qu’un des aboutissements de tout cet investissement. D’autres formations devraient voir le jour l’année prochaine, et ce, quel que soit le degré d’enseignement.
Ce travail aura permis non seulement de donner sens aux apprentissages en articulant théorie et pratique, mais aussi de comprendre ce que sont les STEAM, et de mettre en évidence, à différents degrés, leur place dans les apprentissages de demain, tant pour les écoles partenaires que pour les étudiants en formation.
Angélique Mathieu, professeur de mathématique
Delphine Hanus, professeur de sciences
Murielle Dubois, maitre de formation pratique
Laurence Caprace, psychopédagogue
[1] http://www.enseignement.be/index.php?page=28316&navi=4694
Valorisation des acquis de l'expérience - information VAE
Pour toutes informations consernant les dossiers VAE vous pouvez consulter la page consacrée à la Valorisation des acquis de l'expérience.
Consultez notre conseiller ( conseillerVAE@henallux.be ) pour une première analyse.
Cafétéria - Réseaux sociaux
Cafétéria - Maison des étudiants - salle kicker
Des espaces polyvalents sont mis à la disposition des étudiants pour s'y détendre et y passer de bons moments conviviaux.
Réseaux sociaux
Suivez toute l'actualité du département et de la bibliothèque sur notre page facebook et sur Instagram sous le nom Henallux Bastogne
Historique
Histoire du Département pédagogique de Bastogne de sa création à aujourd'hui
Histoire du département depuis la création de l’École Normale Notre-Dame en 1849, devenue ILES (Institut Libre d’Enseignement Supérieur) en 1984, puis Département pédagogique de la Haute École Blaise Pascal en 1996, et enfin 2011, Département pédagogique de Bastogne de l'Hénallux (Haute École de Namur-Liège-Luxembourg).
Évolution de la Formation des enseignants en Belgique francophone.
- 1836 : Fondation du "Pensionnat pour Demoiselles", école primaire pour filles, à l’initiative des Sœurs de Notre-Dame de Namur. 6 Sœurs enseignantes sont envoyées dans la maison Masbourg, au centre de Bastogne, 47 rue du Sablon, dans les locaux actuels de notre école.
- 1849 : Fondation de l’Ecole Normale Primaire pour jeunes filles par les Sœurs de Notre-Dame. La Sœur Supérieure s’engage à recevoir jusqu’à 15 élèves-institutrices. Pour être admises, les jeunes filles doivent avoir 15 ans, savoir lire, écrire, et présenter un extrait de baptême ainsi qu’un certificat de bonne conduite établi par le curé.
- 1850 : Programme des cours des Ecoles Normales pour filles, fixé par Arrêté Royal.
- 1852 : Les deux premières institutrices diplômées à Bastogne.
- 1854 : Règlement des études fixé par Arrêté Royal
- âge d’admission : de 16 à 22 ans.
- conditions d’admission : savoir lire, écrire, connaître la grammaire et française et l’arithmétique.
- durée des études : 3 ans.
- pratique de l’enseignement dès la 2e année.
- composition du jury d’examens de sortie.
- 1859 : Premier règlement des études de l’Ecole Normale Notre-Dame.
- 1885 : Agréation de l’école normale primaire de Bastogne.
- 1887 : 416 institutrices primaire ont été diplômées depuis la création de l’Ecole Normale, soit une moyenne de 12 par an.
- 1896 : Durée des études : 4 ans - Age d’admission : 15 ans.
- 1900 : Rémunération des professeurs par l’Etat, de façon limitée jusqu’au Pacte Scolaire.
- 1911 : Fondation de l’Ecole Normale pour Régentes, sections littéraire, germanique et scientifique à Bastogne :
- Premier régendat créé en Province de Luxembourg, à Bastogne, transféré à Berchem en 1919, réouvert en 1942, à nouveau transféré à Berchem en 1944 suite à la pénurie de professeurs, et réouvert en 1982.
- Du 18 août 1914 au 21 novembre 1918 : Pas d’interruption des cours, malgré l’invasion et l’occupation allemandes dans Bastogne et dans l’école,
- 1922 : Fondation de l’Ecole Normale Gardienne à Bastogne.
- 1923 : Fondation de l’Ecole Professionnelle pour formation de Régentes professionnelles, section Coupe et Confection à Bastogne, devenu Régendat Technique en Coupe-Couture en 1963, et finalement supprimé en 1985.
- 1929 : Fondation de l’Ecole Supérieure Ménagère Agricole, pour la formation de Régentes Ménagères à Bastogne, transféré à Saint-Hubert en 1951
- Au cours du 3e trimestre 1944, les élèves sont renvoyées dans leur famille et les cours se donnent par correspondance, les religieuses enseignantes étant restées dans l’école.
- Hiver 1944-1945, siège de Bastogne. L’école est occupée par les américains. Les caves de l’école servent aussi d’abri à la population. L’école doit assurer la sécurité d’une centaine d’élèves, 600 à 700 civils et plus de 50 Sœurs. L’infirmerie est installée dans la buanderie et accueille les blessés. Le 20 décembre, un obus tombe rue du sablon, devant le soupirail de la cave à charbon. Un éclat parcourt la cave, transperce la planche derrière le tabernacle, traverse le ciboire, ressort à l’avant et frappe mortellement la supérieure de la communauté, Sœur Emmanuel, qui priait dans un oratoire improvisé au sous-sol. Le 2 janvier, les Américains emmènent professeurs et élèves hors de la ville. Quelques sœurs restent à Bastogne avec les réfugiés.
- A partir de janvier 1945, les cours des classes supérieures se donnent à Gembloux. Fin 1945, 7 élèves reçoivent leur diplôme d’institutrice.
- 1950 : Reconstruction de l’école.
- 1957 : Pacte Scolaire : les écoles catholiques sont subsidiées par l’état et leurs professeurs ont le même traitement que leurs collègues de l’enseignement officiel.
- 7 juillet 1970 : Loi réorganisant l’enseignement supérieur : Les écoles normales primaires et gardiennes sont détachées de l’enseignement secondaire et font partie dorénavant de l’enseignement supérieur de type court. Les études d’instituteur/trice se font désormais en un an après les humanités.
- 1972 : Ecole Normale Primaire : allongement des études : 2 ans après les 6 ans de l’enseignement secondaire.
- 1974 : Ecole Normale Gardienne : allongement des études : 2 ans après les 6 ans du secondaire.
- 1984 : Allongement des études pour toutes les sections (normal gardien, normal primaire, normal secondaire) : 3 ans après le secondaire.
- 1984 : Création de l’ILES (Institut Libre d’Enseignement Supérieur Bastogne-Carlsbourg).
- Fusion de l’Ecole Normale Primaire, Gardienne et du Régendat Technique Notre-Dame avec l’Ecole Normale Primaire de Carlsbourg. Siège social à Bastogne, implantation maintenue dans chaque site. Conséquence : début de la mixité.
- Séparation administrative de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur.
- Déménagement de l’ILES dans les locaux de l’Institut Notre-Dame du côté de la rue des remparts.
- 1987 : Fusion de l’ILES avec l’ Ecole Normale Primaire et Secondaire de l’ISMA (Institut Sainte-Marie) d’Arlon.
- Le régendat de l’INDA Institut Notre-Dame d’Arlon avait déjà été supprimé parce qu’il ne répondait plus aux normes.)
- Transfert de l’Ecole Normale Primaire de Carlsbourg vers Bastogne
- 1989 : Transfert du Régendat et de l’école Normale primaire d’Arlon à Bastogne.
- L’ILES est la dernière école catholique de la province du Luxembourg où on forme des enseignants (Virton pour la Communauté française).
- 1993 : Déménagement de l’ILES dans les locaux de l’Institut Notre-Dame rue du Sablon.
- La section secondaire de l’Institut Notre-Dame ayant fusionné avec le Séminaire, les 2e et 3e degrés de l’INDSE se déplacent dans les locaux du Séminaire.
- La chapelle est rebaptisée Salle Julie Billiart du nom de la fondatrice de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame et sert dorénavant de cours aux grands groupes. On crée un deuxième local de cours d’une surface équivalente au rez-de-chaussée en transformant le jubé et les galeries circulaires au premier étage.
-
La bibliothèque devient « centre multimédia » qui est dorénavant implanté organisée sur les premier, deuxième et troisième étage dans l’aile perpendiculaire à la Rue du sablon et à la Rue de Ecoles, dans ce qui était auparavant la salle des professeurs de l’Institut Notre-Dame, avec un accès unique au 1er étage et la création d’un escalier interne au centre multimédia.
- 1996 : Création de la Haute Ecole Blaise Pascal :
- Fusion de :
- l’ILES, Institut Libre d’Enseignement Supérieur pédagogique de Bastogne
- l’ISAT, Instituts Supérieurs des Aumôniers du Travail d’Arlon et de Seraing (enseignement supérieur technique et économique de type court : graduats en électromécanique, comptabilité et secrétariat)
- l’ISI, Institut Supérieur Industriel Pierrard de Virton (enseignement supérieur technique de type long : ingénieurs industriels). Siège social : Arlon. Maintien des différents départements sur les sites antérieurs à la fusion.
- Suite au regroupement de l’Internat des Sœurs (filles) et de celui du Séminaire (garçons) sur le site de l’INDSE 2e et 3e degrés, les quatrièmes étages ne sont plus occupés, l’ancien réfectoire devient une grande salle de cours (M011) et dans les caves, les anciennes cuisines sont transformées en cafétéria et en salles d’informatique pour les étudiants.
- Suite au départ des Sœurs, l’aile qu’occupait la communauté des sœurs de Notre-Dame est transformée en Pédagogie, kots communautaires et remplace l’ancien Internat « Le Pensionnat ».
- Fusion de :
- 2000 : le département pédagogique de Bastogne compte 350 étudiants.
- 2004 : Uniformisation de l’enseignement supérieur en Europe : les enseignants formés dans les Hautes Ecoles belges seront désormais des « bacheliers en pédagogie, préscolaire, primaire, ou secondaire.»
- Le 15 novembre 2004 : Incendie criminel du 4e étage de la rue du Sablon. Cet étage sera réaménagé plus tard en grandes salles de cours.
- 2011 : Fusion de la Haute Ecole de Namur et de la Haute Ecole Blaise Pascal, notre école devient le département pédagogique de Bastogne de la HENALLUX (Haute Ecole Namur-Liège-Luxembourg).
- Haute École comprend 5 catégories (pédagogique, technique, économique, social, paramédical), 10 implantations (Bastogne, Arlon ECO et EMA, Virton, Seraing, Champion, Malonne, Namur IESN, Social et Paramédical) sur 3 provinces.
- Inauguration des locaux du 4e étage dans l’aile de la Rue du Sablon et du nouvel auditoire dans l’ancien réfectoire.
- 2014 : Inauguration de l’auditoire du rez-de-chaussée, rebaptisé salle Augusta Chiwy, en l’honneur d’une infirmière belge qui soigna les blessés dans les caves de l’école pendant le siège de Bastogne lors de l’hiver 1944-1945.
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2016 : Philippe Alonso devient directeur de la catégorie pédagogique de l’Hénallux et Nicolas Stilmant directeur de l’implantation de Bastogne.
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2017, juin : inauguration du B!Kre@tiv
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2018, septembre : nouveau portail Doc’e-nallux pour les bibliothèques de la Hénallux. Octobre : nomination de Christine Vandenhooft comme directrice de l’implantation de Bastogne
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2020, crise sanitaire due au Coronavirus. Printemps 2020 première production de miel de notre département.
-
Juillet 2021, changements dans les directions de la Haute École
-
Septembre 2022, changement du décret paysage
Michèle Delsemme et Sandrine Didier
Bibliographie :
- Deux feuilles manuscrites d’une Sœur de Notre-Dame anonyme, trouvées dans les archives de la Bibliothèque.
- Les Annales des Sœurs de Notre-Dame, citées dans ces 3 livres :
- Cercle d’Histoire de Bastogne : Bastogne, Hiver 44-45 : Des civils témoignent. Bastogne, Imprimerie Schmitz, 1994, p 440—462
- Un livre pour une ville : Bastogne. Editions Régipress, 1984, p 54-55
- Moerynck, Robert : Notre commune au fil du temps. Bastogne, Echevinat de la Culture de la Ville de Bastogne, avec la collaboration du Musée de la parole, 1993/1994, p 33-35
- Contribution à l'histoire de l'enseignement normal en Belgique : origines et développement des Ecoles Normales primaires Catholiques francophones de 1830 à nos jours / mémoire de licence présenté par Nadine Baré en vue de l’obtention du grade de licenciée en psychopédagogie. Louvain-la-Neuve : UCL, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, 1986.
Étudiants Hors UE - Que faire ?
Les démarches sont à consulter ici
Horaire décalé
NOUVEAU, dès septembre 2023 !
Le métier d'instituteur vous plairait mais vous travaillez et il ne serait pas possible pour vous de suivre des cours en horaire de jour ? Nous avons la solution ! Dès septembre 2023, le Département pédagogique de Bastogne proposera une formation d’instituteur(trice) primaire (Section 2) à horaire décalé. La formation se déroulera le samedi, un soir et un jour par semaine. À l’issue de la formation, qui dure quatre ans, vous serez titulaire du nouveau diplôme de Master en enseignement Section 2 qui vous permet d'enseigner de la 3e maternelle à la 6e primaire.
Pour toute demande d'informations concernant l'horaire décalé, vous pouvez vous adresser à M. Gérard : denis.gerard@henallux.be.