Dans le cadre du cours de Droit pénal, les étudiants de troisième année en Droit sont allés jusqu'au Quai 22 le vendredi 18 novembre.
Au programme ? Un débat dans le cadre des journées nationales de la prison.
Le thème : La prison réinsère-t-elle ?
Rencontres très intéressantes, témoignages secouants... Et nombreuses questions interpellantes.
95% d'hommes en prison, où sont les femmes ? Que deviennent les droits de l'homme en prison, en gardant à l'esprit qu'un pourcentage important de détenus sont en détention préventive et donc présumés innocents ? Le droit à l'hygiène lorsqu'on n'a accès aux douches que deux fois par semaine, et que le seau hygiénique dans une cellule de 4 ne peut être vidé qu'une seule fois par jour à heure fixe ? Idem pour le droit à l'intimité, le droit d'être soigné...
Comment éviter le taux de récidive d'environ 55% à partir du moment où aucun travail de réinsertion n'est possible durant l'emprisonnement lorsqu'un détenu va à fond de peine ?
Comment éviter cette récidive lorsqu'un prisonnier sort avec ses effets personnels mis dans un sac poubelle et un seul ticket de train ?
Comment faire évoluer les pratiques alors qu'électoralement parlant les questions liées à la prison ne rapportent rien, sauf lorsqu'il s'agit de durcir encore le ton ?
Comment éviter la radicalisation en prison à partir du moment où la haine envers la société ne cesse d'augmenter vu les conditions d'enfermement contraires aux droits de l'homme ?
Comment faire comprendre aux citoyens que les 11000 personnes détenues actuellement en Belgique sortiront un jour et que nous serons appelés à faire société avec eux ?
Comment éviter le taux de récidive d'environ 55% à partir du moment où aucun travail de réinsertion n'est possible durant l'emprisonnement lorsqu'un détenu va à fond de peine ?
Comment éviter cette récidive lorsqu'un prisonnier sort avec ses effets personnels mis dans un sac poubelle et un seul ticket de train ?
Comment faire évoluer les pratiques alors qu'électoralement parlant les questions liées à la prison ne rapportent rien, sauf lorsqu'il s'agit de durcir encore le ton ?
Comment éviter la radicalisation en prison à partir du moment où la haine envers la société ne cesse d'augmenter vu les conditions d'enfermement contraires aux droits de l'homme ?
Comment faire comprendre aux citoyens que les 11000 personnes détenues actuellement en Belgique sortiront un jour et que nous serons appelés à faire société avec eux ?
Bref, un bon bol d'air frais dans les préjugés à propos d'une question sociétale trop souvent écartée...
Isabelle Dulière