Il n’est pas courant que le hasard des calendriers fasse se conjoindre une journée mondiale du bonheur, une journée internationale de la francophonie et une journée annuelle Henallux de rencontre FLE (français-français langue étrangère), la 7e déjà.
Rassemblement remarquable, proche lui-même de la grande éclipse…mais ne versons pas dans les tarots.
Quoi qu’il en soit du destin que forment les astres, ces trois composantes se sont concentrées dans les activités menées par les participants qui venaient d’horizons multiples : le Centre d’Action Interculturelle de la Province de Namur (qui en était le co-organisateur), le C.A.I., MiroirVagabond, Lire et écrire Brabant Wallon, l’Institut des Langues vivantes de l’UCL et tous les enseignants venus partager leurs expériences de terrain.
Apprendre le français à des personnes pratiquant une autre langue maternelle et employer les moyens qu’il se faut a toujours été au centre de la problématique de cette section d’enseignement du département de Malonne, forte maintenant de son expérience de 12 années, agrémentée de ses rencontres fructueuses et multiples.
Cette édition annuelle a poursuivi ce partage en structurant davantage encore ses moyens et ses objectifs humains, sociaux, pédagogiques et didactiques.
Le français, ne l’oublions pas, joue plus que jamais son rôle de langue d’intégration sociale, économique et citoyenne et nous touchons là dès lors un enjeu d’une importance sociale et éthique capitale.
Celui-ci rejoint les objectifs du CECR (cadre européen commun de référence) qui vise à développer entre autres :
- La citoyenneté démocratique en facilitant la participation démocratique et sociale par la compétence plurilingue;
- La cohésion sociale traduite par l’égalité des chances et des chances d'émancipation pour tous;
- La compréhension mutuelle à travers la communication et l’acceptation multiculturelle.
Et le bonheur dans tout ça ? La résultante du tout.
Voilà ce qu’en dit Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies :
« Ne nous y trompons pas, la recherche du bonheur est une affaire sérieuse, le monde a besoin d'un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être sociaux, économiques et environnementaux sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial ».
Un enjeu pour l’enseignement.
MG